La pollution de l'air, sonore et par produits chimiques est responsable de centaines de milliers de décès prématurés chaque année en Europe, selon l'Agence européenne de l'environnement. Même si la Commission européenne a adopté dernièrement son plan d’action européen intitulé « Vers une pollution zéro dans l’air, l’eau et les sols », la pollution reste un problème majeur dans l'espace européen, comme au dehors. Caceres, dans le sud-ouest de l'Espagne, accueille ce qui pourrait être le deuxième plus important gisement de lithium pour toute l'Europe. Cela aiguise les appétits des industriels : un projet de mine est à l'étude, mais il se situe près d’une zone naturelle et historique, ce qui fait débat. Diane Cambon. Depuis le début de la pandémie, Lonza, groupe suisse spécialisé dans les produits chimiques, est chargé de fabriquer le vaccin de Moderna pour l'Europe. Une aubaine pour le canton du Valais et la ville de Viège, où Lonza emploie près de 4 000 personnes sur une population de 10 000 habitants. Mais une aubaine qui cache un lourd passif environnemental. Avant la pandémie, le nom de Lonza était surtout associé à la plus grave pollution au mercure qu'ait connue la Suisse. Jérémie Lanche. En Turquie, un groupe de villageoises des rives de la mer Noire tente de sauver sa vallée. Depuis le 21 avril 2021, les ouvriers d’une holding travaillent dans une carrière de pierres destinée à fournir la matière première d’un futur port logistique… Les opposants refusent de quitter les lieux malgré la présence massive des forces de sécurité. À Istanbul, Anne Andlauer. L'Alyssum mural est une mangeuse de nickel. Cette plante à fleurs jaunes, qu'on trouve dans les Balkans, permet d'extraire les métaux lourds des sols pollués. Longtemps, les habitants de la région l'ont arrachée, mais depuis quelques années, ils la cultivent en Albanie, grâce à une collaboration entre les ONG AEEMC (Centre de gestion économique et agro-environnemental) de Tirana et de Nancy. Les résultats sont prometteurs : sur un hectare, l'Alyssum permet de récolter près de 200 kg de nickel. Louis Seiller. Sandormokh, les horreurs du XXe siècle Sandormokh, c’est le nom d’un charnier des années 1930 découvert, il y a à peine 25 ans, dans une forêt de Carélie près de la Finlande. Les militants de l’organisation Memorial y ont trouvé les restes de victimes de la Grande Terreur stalinienne, fusillées dans le plus grand secret. Irina Flige, qui dirige la branche pétersbourgeoise de l'ONG, a joué un rôle central dans la découverte de ce charnier. Elle lui a consacré un livre dont la traduction française vient de paraître aux Éditions des Belles Lettres. Étienne Bouche. (Rediffusion du 17 mai 2021).
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